Action: Examens et diagnostics

Se familiariser avec votre corps est le meilleur moyen de repérer rapidement les irrégularités telles que les grumeaux ou les gonflements. Vérifiez donc régulièrement que vous ne voyez ou ne sentez rien de suspect. 

Un gonflement ou une grosseur qui ne cesse de grossir ? Des douleurs inexpliquées, même la nuit, qui ne disparaissent pas ? Rapportez-le à votre médecin. Il n’y a pas à avoir honte. Et si on vous dit que la bosse n’est pas grave, n’hésitez pas à y retourner si vous êtes inquiet. Mieux vaut un trop grand nombre de visites chez le médecin que trop peu. Plus la tumeur est détectée tôt, plus le traitement est facile et meilleur en est le pronostic. 

Examens des sarcomes des tissus mous

Si votre médecin suspecte un sarcome des tissus mous, le premier examen est une échographie pour se faire une idée de la nature et de la taille de la tumeur. Les échographies sont également effectuées pendant la grossesse et un tel examen est totalement indolore et inoffensif.

Sur la base d’une échographie, on vérifie si la tumeur a un apport sanguin plus important – car le tissu cancéreux a un apport sanguin plus important par rapport à son environnement.

Si tel est le cas, une IRM, une imagerie par résonance magnétique, avec un produit de contraste, est par la suite réalisée pour voir si la tumeur présente effectivement les caractéristiques d’un sarcome. 

Examens pour les sarcomes osseux

Si un sarcome osseux est suspecté, une radiographie est d’abord prise, c’est un examen indolore que vous feriez si vous vous faisiez une entorse à la cheville et que les médecins voudraient exclure une fracture. S’il y a quelque chose de suspect sur la radiographie, un scanner est également réalisé – un scanner et/ou une IRM ou une scintigraphie osseuse avec un produit de contraste, pour vérifier si la tumeur correspond à l’image d’un sarcome et pour déterminer son emplacement exact et son étendue. 

Examens supplémentaires

Echographie, radiographie, scanner, IRM et scintigraphie osseuse, ces techniques d’imagerie permettent de confirmer une suspicion de sarcome, mais elles n’apportent pas de certitude absolue.

Un test tissulaire est nécessaire pour cela. Un morceau de tissu tumoral est donc prélevé lors d’une biopsie. Cela peut être fait à l’aide d’une fine aiguille creuse (biopsie à l’aiguille) ou par une petite incision dans la peau et les muscles (biopsie ouverte).

Ensuite, un anatomo-pathologiste spécialisé examinera le tissu tumoral en laboratoire au microscope. Cela permet de déterminer s’il s’agit d’un sarcome et, si oui, de quel type. 

En attente du diagnostic

Ce n’est que lorsque les résultats du test tissulaire sont connus, une dizaine de jours plus tard, que votre médecin peut poser un diagnostic définitif.

La tentation peut être grande de se mettre à surfer sur internet en prévision du diagnostic. Pourtant, il est conseillé de ne pas faire ça. Bien qu’il y ait beaucoup d’informations sur les sarcomes à trouver, si vous commencez à chercher avant de savoir ce qui se passe, vous vous perdrez rapidement dans la masse d’information. À ce stade, cela n’a guère de sens de passer au crible toutes sortes de diagnostics, de causes, de traitements et de pronostics. Ce n’est pas non plus une lecture exaltante. 

Que pouvez-vous faire au mieux alors ? Faites une liste de toutes les questions que vous vous posez, aussi anodines soient-elles, afin d’être bien préparé lorsque votre médecin discutera du diagnostic avec vous.

All.Can Belgium est une plateforme multipartite qui vise à mobiliser la communauté belge des soins contre le cancer pour réaliser des projets spécifiques, réalisables et ambitieux.